Les deux premiers sonnets son trédigés à l'encre bleue, le troisième à l'encre noire.
Ce poème fut publié en septembre 1896 dans le Tome II de la célèbre revue symboliste "Le Centaure" à laquelle contribuèrent notamment André Gide, Paul Valéry, Henri de Régnier, Jean de Tinan et Pierre Louÿs.
"Elles marchent dans l'herbe et boivent aux ruisseaux
Celles q'un destin clair fit nymphes des prairies.
D'autres, essaim lucide, âmes des eaux fleuries
Nagent sous nos cent bras, croisés en noirs arceaux...
...
Maîtres des foudres, Dzeus sauveur, le verrons nous
Frapper l'arbre mortel qui ferme nos genoux
Et livrer la terre ivre à nos jambes écloses ?
Connaîtrons-nous les grands horizons nébuleux,
L'eau du fleuve, le lac de lumière, les roses
Et l'humide sommeil, les champs profonds et bleus..."
Beau poème de Pierre Louÿs, l'un des deux, avec Byblis, qui fut publié dans la luxueuse et éphémère revue "Le Centaure".">