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  • STENDHAL

« Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes. »

Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline

10 Floréal 13 [30 avril 1805]|18.50 x 23.10 cm|une feuille
9 000 €
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⬨ 66974
Lettre autographe de Stendhal adressée à sa sœur Pauline. 28 lignes rédigées d'une fine écriture à l'encre noire. Prénom « Pauline » de la main de l'expéditeur au bas de la lettre. Numéro d'inventaire « 36 » à l'encre d'une autre main. Deux petites traces de timbre et cachet, une petite déchirure restaurée en marge basse de la page. Quelques infimes pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre.
Rare et belle lettre de Stendhal adressée à sa sœur Pauline, dans laquelle transparaît toute la sensibilité du jeune homme et son amour pour l'art dramatique plus d'une vingtaine d'année avant ses grands succès romanesques.
Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint Henri Bayle, ici âgé de vingt-deux ans, avec sa sœur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un « journal » - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal. Notre lettre, d'un grand lyrisme, témoigne de la force du lien unissant le jeune écrivain et sa sœur : « Serrons-nous l'un contre l'autre ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme Henri, ni Henri ne trouvera jamais une plus belle âme que Pauline. » L'emploi de la troisième personne et d'un vocabulaire amoureux érige la jeune femme au rang d'alter ego, d'âme-sœur et même de maîtresse idéale. Le jeune Henri est alors justement sous le joug d'une dévorante passion pour la comédienne Mélanie Guilbert qu'il a rencontrée à l'occasion de ses cours de déclamation chez Dugazon : « Je m'en vais peut-être vous ennuyer par ma sombre tristesse. Je sais bien que le sérieux des passions ardentes, n'est pas aimable. »
Contrastant avec cette relation passionnée, Pauline symbolise la raison et l'équilibre, une figure qu'Henri, tel un pygmalion peut façonner à loisir. En bon précepteur il conseille : « Apprends par cœur des rôles. À propos de déclamation, je t'apprendrai mille choses. Je te porte un Gil Blas, et un Tracy. » On comprend ici l'adoration que Stendhal voua au théâtre dès ses plus jeunes années, tant en qualité de lecteur que de dramaturge (le fonds de ses archives à la Bibliothèque de Grenoble contient près de 700 feuillets d'ébauches) : « Je suis au désespoir de ne pas pouvoir vous porter des Bonnets. Mais attendez, peut-être un jour viendra que...comme dit Ulino. » Cette passion du théâtre, Henri compte bien la transmettre à sa sœur : « Nous travaillerons comme des diables, pendant le temps que je resterai à Grenoble. » En contrepied total avec l'éducation des femmes à son époque, il mit un point d'honneur à ce que Pauline soit une personne instruite ; on retrouve d'ailleurs dans plusieurs lettres des injonctions du frère ordonnant à sa sœur d'abandonner les travaux d'aiguille au profit des lectures qu'il lui recommande. Véritablement obsédé par le théâtre et persuadé qu'il deviendra un auteur de comédies à succès, il travaille sans relâche : « On m'annonce une chambre où je ne serai pas libre, et où je ne pourrai pas seulement déclamer. Tâche de déranger cet arrangement. » Bien des années avant la rédaction des grands romans qui feront sa renommée, Stendhal comprend déjà que la solitude - thème cher aux écrivains romantiques - est pour lui source de création et affirme : « Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes. »
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Notice bibliographique de cet exemplaire
  • auteur :
    STENDHAL
  • Année :
    10 Floréal 13 [30 avril 1805]
Réf : 66974|9 000 €
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