Les Géorgiques de Virgile, avec la traduction en vers français
S. n. ( Cazin)|à Genève 1777|7.50 x 11.80 cm|relié
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⬨ 19595
L'édition originale de ce texte est parue en 1770. Un portrait de Virgile. Reliure en plein maroquin rouge d'époque. Dos lisse orné. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. La gloire et la renommée de Delille furent assurées dès la publication de cette traduction. Le monde des lettres reconnut immédiatement la supériorité de son talent, surtout après la mort de Voltaire. « C'est un ouvrage charmant, dit Jean François Joseph Dussault, d'une correction rare, d'une facilité et d'une souplesse admirables, qui suppose le goût le plus délicat et le plus fin, une connaissance approfondie de notre style poétique. Mais aussi, est-ce une véritable traduction ? Y reconnaît-on le génie de Virgile ? L'imitateur français a substitué aux beautés mâles, imposantes et pures de l'original, des grâces un peu maniérées, une espèce d'affèterie, de coquetterie, plus appropriées sans doute à la tournure de son talent, et peut-être plus conformes au goût de ses contemporains. On a dit de cette traduction que c'est une traduction originale, et cela est très vrai, mais cela prouve que c'est une traduction où l'on trouve Delille et point Virgile. » Plus lapidaire, Chateaubriand a dit : « C'est un tableau de Raphaël merveilleusement copié par Mignard ».