Editions des Cahiers Libres|Paris 1929|14.50 x 19.50 cm|broché
150 €
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⬨ 2208
Edition originale, un des 700 ex numérotés sur vélin, seul tirage avec 30 Japon. En frontispice, un portrait de l'auteur par Hoffmeister. Dos légèrement insolé. Envoi autographe signé de Pierre Mac Orlan à Alin Laubreaux. Néo-calédonien de naissance, Alin Laubreaux fut un écrivain et un journaliste principalement connu pour ses chroniques théatrâles publiées dans le journal ultra-collaborationniste, antisémite et fasciste Je suis partout. Haï par une bonne partie du milieu artistique parisien, il fut giflé publiquement en juin 1941 par Jean Marais qu'il avait appelé « l'homme au Cocteau entre les dents » après avoir éreinté la dernière pièce du dramaturge La machine à écrire. La scène sera librement reprise par Louis Malle dans son Dernier Métro. On accusa également Alin Laubreaux d'avoir joué un rôle non négligeable dans l'arrestation, par la Gestapo, puis dans la déportation du poète Robert Desnos qu'il exécrait et qui l'avait lui aussi giflé quelques années auparavant. A la Libération, il s'enfuya en Espagne et fut condamné à mort par contumace en 1947.