Réunion très rare de 13 oraisons funèbres de Marie Thérèse d'Autriche en éditions originales de divers auteurs dont voici le détail des différentes éditions :
1/ Heron. Chez Charles Angot, à Paris. 1683. Une vignette de titre aux armes de la reine, un bandeau de titre de Le Clerc et une lettrine. 2/ Fléchier. Chez Sébastien Marbre Cramoisy, à Paris. 1684. Une vignette de titre aux armes de la reine, un bandeau de titre et une lettrine de Le Clerc. 3/ Des Alleurs. Chez Estienne Michallet, à Paris. Une vignette de titre aux armes, un bandeau de titre de Guerard et une lettrine historiée. 1684. 4/ Jules de Bollogne. Chez Antoine Dezallier, à Paris. 1683. Une vignette de titre aux armes, un bandeau de titre de Le Pautre et une lettrine. 5/ Bobé. Chez Denys Thierry, à Paris. 1684. 6/ Bauyn. Chez la veuve George Josse, à Paris. Une vignette de titre aux armes, un bandeau de titre de Scotin et une lettrine historiée. 1683. 7/ Challopin. Pierre Le Petit, à Paris. 1683. 8/ Antoine Gallois. Chez Guillaume de Luynes, à Paris. Une vignette de titre aux armes, un bandeau de titre de Le Pautre et une lettrine. 1683. 9/ A. Anselme. Chez Helie Josset, à Paris. 1684. Une vignette de titre aux armes, un bandeau de titre par Le Clerc. 10/ Bossuet. Chez Sebastien Marbre Cramoisy, à Paris. 1683. 11/ Denise. Chez la veuve George Josse, à Paris. 1684. Une grande vignette de titre, un bandeau de titre et une lettrine par Scotin. 11/ Therville. Chez Antoine Dezallier, à Paris. 1683. 12/ Bourdaloue. Chez Sebastien Marbre Cramoisy, à Paris. 1684. Une grande vignette de titre, un grand en-tête et une lettrine par Le Clerc.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Titre doré. Roulette sur les coupe. Un manque en tête au mors supérieur. Coiffe de queue en partie arrachée. Malgré de petis défauts, bel exemplaire.
Elevée au sein d'une cour d'Espagne stricte et catholique, Marie-Thérèse demeura très pieuse et plutôt effacée devant la vie de la cour. En tant qu'épouse du roi, refusant la vie mondaine et le luxe, elle devint vite un modèle pour l'église. Sa mort relativement précoce précipita les hommages et justement, les oraisons.