The Spectator

Nouvelle édition londonienne. Première édition illustrée, de 8 frontispices par Hayman et gravés par Grignon. A l'instar des éditions précédentes, une vignette de titre (portrait en médaillon) répétée sur les 8 volumes. L'originale a été publiée pour la première fois en volume en 1712. Le journal recommença à paraître en 1714 au rythme de trois parutions par semaine durant six mois, mais sans Steele ; ces publications forment le huitième volume. La British Library décrit cette édition en 1750 avec un ? après la date. Les frontispices et les pages de titre sur un papier plus fort.
Reliure anglaise en plein veau blond d'époque. Dos à nerfs orné de filets. Dos muets. Pièces de titre de maroquin rouge. Tomaisons dorées. Choc à la coiffe de queue du tome 6, fendue sur 1cm horizontalement. Mors supérieur du tome 2 et 5 fendus en queue. Traces de frottement et quelques épidermures sur les dos, mais bel exemplaire dans l'ensemble, bien frais intérieurement.
Le Spectator fut un des premiers périodiques anglais qui parut chaque jour de 1711 à 1712. Destiné à la Middle Class, Addison pense que malgré son tirage de 4000 exemplaires journaliers, il était lu par environ 60000 londoniens. Le Spectator fut très populaire et réédité maintes fois au cours du XVIIIe siècle., il porte un regard ironique sur la société anglaise et marqua durablement la presse par sa nouveauté. Chaque numéro tournait autour de 2000 mots, et Addison et Steele se sont partagés la rédaction. Chaque volume est dédié à un pair du royaume. Le Spectator dans sa version actuelle est aujourd'hui un journal bien connu des Anglais.