Chez Nicolas Gosselin|à Paris 1700|8.50 x 15 cm|relié
250 €
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Mention de troisième édition. Le colophon porte la date de 1702 ; en effet, la pièce ne fut représentée qu'en 1701, et la première publication, posthume n'eut lieu qu'en 1702. Il y a en fait eu trois tirages différents en 1702, l'un à l'adresse de Damien Beugnié, l'autre à celle de la Veuve de Clément Gasse, et le dernier chez Nicolas Gosselin. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de queue élimée. Ensemble frotté. Coins émoussé. Outre la dédicace qui explicite le projet de l'auteur, l'ouvrage contient une préface dans laquelle le dramaturge s'en prend aux objections contre sa pièce. Boursault décéda en 1701, avant l'impression. Comme la plupart des comédies de l'auteur qu'on nommait comédie à tiroirs ou à épisodes (en l'absence d'intrigue générale), celle-ci a été écrite en vers. certains passages qui pouvaient porter ombrage à Louis XIV furent censurés, et réécrits. Boursault connut souvent un fort beau succès avec ses pièces, en vertu d'un comique naturel et satirique et de nombreux vers bien tournés, et il est une figure incontournable du théâtre de l'époque, mais son oeuvre ne passa pas le temps, peut-être en raison de sa faiblesse dramaturgique.