L'Astrée, pastorale allégorique, avec la clé

Nouvelle et dernière édition ancienne corrigée par l'abbé Souchay. Elle est illustrée de 60 figures dont dix frontispices, le tout gravé par Guelard d'après les dessins de Gravelot et Rigot.
Reliures de l'époque en plein veau granité brun, dos à cinq nerfs ornés de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge ainsi que de caissons et fleurons dorés, armes dorées de Louis-Alexandre de Bourbon frappées en queue des dos, gardes et contreplats de papier peigné, roulette dorée sur les coupes, toutes tranches mouchetées de rouge.
Coiffes de tête manquantes sur trois volumes (3, 5 et 10) et en partie accidentées sur trois autres (1, 4 et 8), celle de queue du premier volume absente et celles des volumes 6 et 10 partiellement manquantes. Quelques coins émoussés.
Deux déchirures angulaires sans manque aux pages 1 et 35 du premier volume, une déchirure restaurée à l'aide d'adhésif à la page 30 du même tome. Une déchirure sans manque au bord de la page 261 du tome 4, gardes finales légèrement restaurées dans ce même volume.
Louis-Alexandre de Bourbon (1678-1737), comte de Toulouse, dernier des enfants légitimés de Louis XIV et de madame de Montespan forma une importante bibliothèque de plus de 5000 ouvrages en son château de Rambouillet. 
"Le comte de Toulouse avait formé une nombreuse bibliothèque, dont les livres, très heureusement choisis, portent ses armes: de France, au bâton péri en barre de gueules, et quelquefois une ancre, emblème de grand amiral." (Vicaire, Les Bourbons bibliophiles)