Essai philosophique concernant l'entendement humain. Ou l'on montre quelle est l'étendue de nos connoissances certaines, et la manière dont nous y parvenons

Mention de quatrième édition, qui suit l'originale française traduite par Pierre Coste en 1700. En frontispice un portrait de l'auteur en médaillon gravé par F. Morellon la Cave, daté 1734 d'après le tableau du chevalier G. Kneller, daté de 1697 ; une vignette de titre de Picart datée 1728 ; très bel en-tête non signé aux armes de Monseigneur Edmund Sheffield. Cette édition a été revue et corrigée par le traducteur ainsi qu'en témoigne son Avertissement à la quatrième édition.
Reliure en plein veau blond glacé d'époque. Dos à nerfs élégamment orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Double filet d'encadrement sur les plats. Griffures sur les plats et petites tâches. Frottements. Bel exemplaire.
Sans aucun doute l'oeuvre la plus importante de son auteur, et oeuvre majeure de l'histoire de la philosophie en ce qu'elle inaugure l'empirisme, rejetant la possibilité de toute idée innée et fondant toute connaissance humaine sur l'expérience, c'est à dire les sensations et l'observation, la réflexion constituant le second fondement essentiel à la création de toute idée. Locke place enfin l'homme à l'origine des connaissances et symbolise par sa philosophie libérale le mouvement des Lumières.