Marius Nizolius sive Thesaurus Ciceronianus, post nunquam fatis laudatas operas Basilii Zanchi, Caelii Secundi Curionis, & Marcelli Squarcialupi plumbinensis, magno labore & studio olim mactus
Sebastianum Henricpetri [ Sebastian Heinrich Petri]|Basileae • [Bâle] 1595|(20p.) 1626 col. (11p.)|relié
500 €
Poser une question
⬨ 40871
Edition de Bâle, complétée et enrichie par Basile Zanchi, Marcello Squarcialupi et Caellii Secundi Curionis. Marque de l'imprimeur (scène allégorique de forge) en médaillon sur la page de titre et grande vignette au verso du dernier feuillet, au même motif avec encadrement Renaissance composé de personnages allégoriques. Quelques lettrines, un bandeau et un cul-de-lampe. Concordance lexicale initialement parue en 1535 sous le titre Observationes in M. Tullium Ciceronem Texte en latin sur deux colonnes de 85 lignes. Reliure en plein cartonnage postérieur défraîchi : le dos est manquant. Papier doublé en marge au verso de la page de titre. Manque angulaire comblé au feuillet 1-2 en marge supérieure avec petite atteinte au texte. Quelques pâles mouillures, rousseurs. Brunissures du papier caractéristiques des papiers allemands et suisses de cette époque. A l'instar de la Tabula Aurea (table d'or) de Bergama pour l'oeuvre de Thomas d'Aquin, Le Thesaurius Ciceronianus est le lexique indispensable à la lecture du corpus énorme de l'oeuvre de Cicéron et l'élément indispensable à son étude, notamment à son enseignement. La Renaissance a trouvé en Cicéron son grand classique, elle en exhumera les manuscrits et les éditions abonderont ; il est l'auteur latin le moins contesté et plus étudié, tant par le monde religieux que celui civil, d'où la nécessité de ce lexique déterminant pour la lecture correcte son oeuvre. «Cet ouvrage, d'une grande utilité pour l'intelligence de Cicéron, a paru d'abord sous le titre d'Observationes in Ciceronem, ex Prato Albuini (Brixiae), 1535». (Brunet IV-84).