Traité d'horlogerie pour les montres et les pendules

Edition originale française, illustrée de 7 planches dépliantes comprenant 2 planches montrant les mécanismes d'horlogerie, 1 planche de musique (carillon) et 4 tables d'équation de Flamsteed des jours naturels. La première édition anglaise date de 1696, elle fut suivie de plusieurs autres.
Reliure en plein veau d'époque. Dos à cinq nerfs orné d'une pièce de titre de maroquin rouge. Coupes soulignées d'une roulette dorée. Toutes tranches rouges. Coiffe de tête élimée, mors supérieur fendu en tête sur 2cm, et coins émoussés. Nombreuses notes manuscrites à la plume.
Bien que l'ouvrage soit devenu une référence incontestable de la littérature horlogère, Derham n'était nullement un horloger, mais un homme d'église et un philosophe naturaliste, ses autres écrits sont consacrés à la philosophie théologique, bien que son nom soit aujourd'hui associé à la vitesse du son, étant le premier à l'avoir mesurée ; Il était en effet un chercheur talentueux et ses intérêts le portèrent vers plusieurs disciplines.