Poème autographe de Jean Cocteau intitulé "Pour Abel Bonnard" contenu dans son recueil de poèmes Le Prince Frivole comportant deux corrections manuscrites et une ébauche du poème au verso

Autograph quatrain and tercet from Cocteau's youth, comprising fourteen stanzas signed by Jean Cocteau, with fifteen lines written in black ink and titled "Pour Abel Bonnard".
This manuscript poem, bearing two autograph corrections by Jean Cocteau, was later published in the collection "Le Prince frivole," issued by Mercure de France in 1910—the poet’s second published work.
On the verso of the bifolium, Cocteau drafted an early version of the poem: the title, the first line, and the very beginning of the second, with a slight variation from the final version.
This manuscript of Le Prince frivole was long thought to be lost: “Le manuscrit original de la main de Cocteau manque” (Œuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, p. 1842).
The work, praised by Marcel Proust, who hailed Cocteau as a “Banville de vingt ans qu’attendent de plus hautes destinées”, was later disavowed by the author, who eventually forbade its reprinting.
"Pour Abel Bonnard" appears among the suite of eight sonnets from the Hôtel Biron (Pour mes amis, Pour Marcel Cruppi, Pour Reynaldo Hahn, Pour Pierre Mortier, Pour Francis de Croisset, Pour Abel Bonnard, Pour le comte Robert de Montesquiou Fezensac, Pour Auguste Rodin, and Pour Elle), which were not given dedication titles in the printed edition:
"Un ogre a fait s’enfuir dryade, fée ou muse...
C’est déjà loin nos promenades au couvent !
Vous cherchiez à chaque herbe un beau nom très savant
Insoucieux et gai comme un gamin qui muse
...
Armés d’outils de fer contre un grand parc qui dort
Marchait la horde interminable des vandales
Et vous le défendiez avec vos armes d’or !"