Le coauteur, avec André Breton, du manifeste du surréalisme "Les champs magnétiques" nous narre, avec une once de nostalgie, l'arivée de Benjamin Péret dans l'aventure surréaliste : "André Breton fut bien étonné de recevoir la visite d'une "dame" qui lui tendit un n° de la revue Littérature. Elle lui demanda d'aider son fils Benjamin qui voulait venir à Paris pour devenir écrivain. Quelques temps après cette démarche, Benjamin Péret arriva à Paris et fut accueilli par Breton."
Il dépeint le caractère du nouveau venu : "A cette époque Péret était timide, inquiet et dévoué. Il admirait sans réserves et respectueusement André Breton et ses amis. Il était obéissant." et insiste sur son dévouement pour le groupe des irrespectueux et perturbateurs surréalistes : "Lors du procès Maurice Barrès il accepta le rôle ingrat et dangereux du soldat inconnu venu témoigner en allemand..."
Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant se remémorant avec tendresse l'un de ses anciens compagnons de route.
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